La Folle journée ou Le Mariage de Figaro
Mise en scène : Texte Beaumarchais
Adaptation Léna Bréban
Mise en scène Léna Bréban
Assistante mise en scène Ambre Reynaud
Scénographie Emmanuelle Roy
Costumes Alice Touvet
Lumières Denis Koransky
Compositeur Victor Belin
Perruque Julie Poulain
Création sonore Victor Belin et Raphael Aucler
Avec : Avec Philippe Torreton, Marie Vialle, Grégoire Oestermann, Gretel Delattre, Antoine Prud’homme de La Boussinière, Eric Bougnon, Anne Benoît, Jean-Yves Roan, Jean-Jacques Moreau et Salomé Denis Meulien
Durée :1h50
Résumé : « C’était hier mais c’est aujourd’hui. »
Figaro le valet veut épouser Suzanne la camériste, mais le comte qui s’est lassé de la comtesse, voudrait bien exercer sur Suzanne le droit du cuissage qu’il vient pourtant à peine d’abolir.
Marceline voudrait épouser Figaro, qui lui a promis de le faire s’il ne lui rembourse pas la dette d’argent qu’il a envers elle.
Basile, lui, voudrait bien épouser Marceline mais celle-ci a déjà le cœur pris par le fameux Figaro.
La très jeune Fanchette ne sait pas encore qui elle veut épouser mais beaucoup d’hommes se pressent autour de sa petite chambre, tandis que Chérubin, dans le feu de l’adolescence, s’émerveille de chaque femme et s’étourdit dans les effluves de chacune.
Sous des aspects faussement légers et badins, sous une intrigue de vaudeville, Beaumarchais démontre ici la lutte des classes, la domination violente des plus riches, la corruption de la justice et l’hypocrisie de la société en matière de mœurs.
C’était hier mais c’est aujourd’hui.
L’écrasement des plus pauvres, la valorisation du pouvoir, et les femmes devant gérer les assauts continus d’hommes à qui elles n’ont rien demandé.
On dirait que Beaumarchais avec son humour, la puissance de son esprit et sa langue acérée, décrit notre époque.
Le comte a des airs de Weinstein et la fougue de Figaro, qui tente tout pour sauver sa vie avec Suzanne, nous plonge avec effroi dans notre vie à nous.
Le temps a passé mais au fond les problématiques restent les mêmes.
Jusqu’à quand ?
Alors, comme au temps de Beaumarchais, juste avant la grande révolution,
Rions-en plutôt que d’en pleurer !